Le LeO 451 de Soleilhas, Alpes-de-Haute-Provence, France
Pilote : Sergent Major Biondi
 
Mission
Date
20 mars 1943
Base
Istres, Bouches du Rhône, France
 
Objectif
Vol de convoyage
Zone de crash
Massif du Teillon, Soleilhas, Alpes-de-Haute-Provence, France
Avion
Type
LeO 451
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Serial
502
Unité
 
Equipage
1
Pilote
Sgt/M
Biondi
 
 
2
 
 
Palmisano
 
 

En 1992, lors d'une randonnée dans les environs de Soleihas, B. Cyvoct, trouva par hasard un morceau de tôle qui retint son attention.

En effet, ce morceau de tôle semblait relativement ancien et comportait de nombreux rivets et fixations de type aviation.

Il fît part de sa découverte à P. Castellano qui enquêta afin de découvrir si il y avait eu un avion écrasé dans les environs de Soleihas.

En 2004, P. Castellano, en contact avec d'autres passionnés d'aviation ancienne fut informé de l'existence du ouvrage italien (auteur Giancarlo Garello), rapportant l'histoire d'un avion français tombé du coté de Soleihas :

Après deux de semaines de familiarisation avec leurs nouveaux avions français LeO 451, 3 équipages italiens quittèrent Ambérieu, le 17 mars 1943.

Leader, le lieutenant Asquer avait pour ailier droit le lieutenant Fumagalli et pour ailier gauche le sergent-major Biondi.

Après une escale de deux jours à Istres, les 3 LeO repartirent le 20 mars, destination Cameri (Italie).

L'appareil du Lt Asquer, seul doté d'un compas en état de marche, conduisait la formation. A proximité des Alpes les conditions météorologiques mirent en difficulté les deux ailiers qui perdirent de vue leur leader.

Si le Lt Fumagalli réussit à percer les nuages et à se poser au Cannet des Maures, le sergent-major Biondi se trouva contraint de monter en altitude pour passer au-dessus des montagnes.

Après quelques minutes l'appareil alourdi par la glace ne pouvait plus être contrôlé et le sergent-major Biondi décida d'éffectuer un atterrissage forcé dès que possible.

Suite au fracas de l'atterrissage, les habitants du village de Saint-Auban, Alpes maritimes (5 Km à l'est de Soleilhas), accourent vers l'endroit d'où était provenu ce bruit.

Ils trouvèrent le LeO n° 502 détruit et ses deux membres d'équipage blessés mais très heureux d'être saufs.

Le sergent-major Blondi et l'aviateur de 1ère classe Palmisano furent transportés dans la vallée, auprès d'une compagnie d'Alpini (chasseurs alpins), puis soignés dans un hôpital de campagne près de Grasse.

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